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Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman école des Hautes études en Sciences Sociales Salle Lombard (rez-de-chaussée) 96, avenue Raspail — 75006 Paris

Du 4 novembre au 5 novembre 2015

Journées d’études organisées par Catherine Fraixe (ENSA, Bourges) et Monia Abdallah (UQÀM, Montréal) / avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication

crédit photographique : Karim Rafi
crédit photographique : Karim Rafi

Mercredi 4 novembre

  • 9h30 — Accueil
  • 10h— Introduction
    Catherine Fraixe (ENSA, Bourges) et Monia Abdallah (UQÀM, Montréal

Ecrits et paroles d’artistes. Contextes

  • 10h30 — Magda Predescu (Musée national d’Art contemporain, Bucarest)
    Le dialogue interculturel par l’intermédiaire des structures transnationales pendant la Guerre froide
    Après la Deuxième Guerre mondiale, devenue satellite moscovite, la Roumanie a commencé à fonctionner, du point de vue politique et culturel, dans une logique binaire de type ‘le bon’ (l’Union soviétique, ‘le camp de la paix’) vs ‘le méchant’ (l’Occident, ‘le camp de la guerre’). Les frontières identitaires étaient très bien définies. La déstalinisation qui a commencé en 1953 a permis l’apparition de quelques configurations spatiales plus tolérantes à la diversité, des lieux hybrides où le dialogue est devenu possible, au-delà de l’antagonisme des idéologies de la Guerre froide. L’ouverture des canaux de communication dès le premier ‘dégel’ idéologique (1953-1957) a favorisé l’adhésion de l’Union des artistes plasticiens à quelques structures internationales, par exemple à l’Association internationale des arts plastiques (AIAP), plus tard à l’Association internationale des critiques d’art (AICA). Echanges de matériel documentaire, participations aux Congrès internationaux, correspondances et visites réciproques ont permis à quelques acteurs de la scène artistique roumaine de passer d’un système de communication à l’autre et d’accumuler un capital symbolique indépendamment du pouvoir politique. Pas accidentellement, ces personnes occupent des positions de force dans les structures officielles et, à la fois, représentent les réformateurs du système culturel dans une période de relâchement idéologique.
  • 11h — Yang Wang (Luther College, Iowa)
    Solidarity of Ancients : Shi Lu’s Art Theory and China’s Alignement With the Third World
    The 1961 assassination of Patrice Lumumba, the first democratically elected prime minister of the Republic of the Congo, was denounced by an essay published in People’s Daily, the leading newspaper of Maoist China. The author, Shi Lu (1919–1982), was not a politician but an artist. This paper examines Shi’s writings to explore why the artist was given a platform for commenting on global affairs. The answer can be found several years earlier, in the mid-1950s, when China positioned itself as a partner to non-aligned “Third World” nations and enlisted Chinese artists to forge these alliances. In August 1956, Shi was dispatched to Cairo to attend the Afro-Asian Art Conference, an event that affirmed a budding political relationship between China and Egypt. This paper suggests Shi’s part in China’s involvement in the Third World Movement shaped the artist’s own practice and theoretical formulations. Whereas exposure to foreign cultures inspired earlier Chinese artists to adopt outside styles, Shi concluded that ancient cultures such as Egypt and China must preserve their own traditions. Shi’s personal transformation, along with his advocacy of indigenous art styles offer valuable insight into China’s artistic climate and its strategy for international politics during the Cold War.
  • 11h30 — Fanny Gillet (EHESS, Paris)
    Constructions sociales et solidarités tiers-mondistes dans l’Algérie post-indépendante (1960-1980) : pour un art « nécessairement » politique
    « L’égalité dans la communication entre les cultures est, compte tenu de l’interdépendance du monde aujourd’hui, une des assises du développement universel et aussi un moyen de transcender la division artificielle entre ‘grandes’ et ‘petites cultures’ en ‘métropole’ et ‘périphérie’ culturelle et d’écarter la hiérarchie arbitraire des valeurs que l’on tente d’imposer par des modèles culturels donnés. » Tels étaient les objectifs fixés par la Galerie d’art des pays non-alignés Josip Broz Tito dans l’introduction d’un catalogue édité en 1986 à l’occasion d’une exposition de sa collection d’œuvres célébrant le 25me anniversaire de la conférence de Belgrade (1961) à Harare, Zimbabwe. Née en 1984 d’une volonté de réaffirmer le rôle politique des pays non-alignés dans le concert des nations, l’institution invite à repenser les catégories culturelles dominantes pour une pleine participation des pays du Tiers-Monde à la compétition universelle tout en soulignant l’importance de la personnalité nationale. Après son indépendance en 1962, l’Algérie oriente sa position politique officielle vers le socialisme et le non-alignement. Le pays acquiert le statut symbolique de « Mecque des révolutionnaires » et affirme progressivement son rôle de leader du Tiers-Monde. A partir de ce document conservé dans la bibliothèque du Musée des beaux-arts d’Alger, nous interrogerons l’ancrage historique de cet idéal basé sur le pouvoir transformateur de l’art au regard des solidarités politiques de l’Algérie post-indépendante.
  • 12h — Débat
  • 12h30-14h — Déjeuner

Ecrits et paroles d’artistes. Positionnements

  • 14h — Clare Davies (Metropolitan Museum of Art, New York)
    Decolonizing Culture : Third World, Moroccan, and Arab Art in Souffles/Anfas, 1966-1972
    Artists affiliated with Souflles/Anfas (1966-1972), a literary journal founded in Morocco, identified themselves as « Third World » and « Arab » artists. This paper examines a logic of art-making situated at this junction, and traces its relevance within the framework of the General Union of Arab Plastic Artists established in 1971.
  • 14h30 — Nadia Yaqub (University of North Carolina, Chapel Hill)
    Palestine and Third Cinema in the Arab World of the 1970s
    The term third cinema has drawn considerable attention since it was coined in 1969. However, scholarship has mostly ignored its manifestation in the Arab World, although writings and films from the region demonstrate an engagement with third cinema concepts and aesthetics. The immediate impetus for the rise these alternative film movements was the Arab defeat in 1967, and the leftist political and intellectual movements that arose in its wake. The Palestinian cause was central to these movements, although they were decidedly transnational. Based on readings of manifestos, festival documents, contemporary periodicals, memoirs, and letters, as well as viewings of relevant films, this paper will define the contours of third cinema in the Arab World as it relates to the Palestine question from the late 1960s to the early 1980s. I will describe the challenges cineastes set for themselves ; the complex web of influences, interactions, and support that shaped their production; the evolution of their thoughts over time, and their evaluation of their own and each other’s works.
  • 15h — Alia Nakhli (Université de La Manouba, Tunis)
    Le colloque sur les styles contemporains des arts plastiques arabes (septembre 1972) : thèmes et enjeux
    Dans le sillage des festivals panarabes, organisé par l’Union nationale des Arts Plastiques et Graphiques (UNAPG) en collaboration avec l’Union Générale des Artistes Plasticiens Arabes (UGAPA) ainsi que l’Organisation Arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), le colloque sur les styles contemporains des arts plastiques arabes s’est tenu à Hammamet du 4 au 11 septembre 1972. Pendant huit jours, neuf pays arabes représentés par leur délégation respective échangent points de vues, expériences et approches artistiques. Les différentes délégations comptent des artistes occupant des fonctions officielles. La délégation algérienne comprend ainsi Béchir Yellès, alors directeur de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger. La délégation syrienne compte Mamdûh Qashlân, alors président du Syndicat syrien des Beaux-Arts et la délégation marocaine Farid Belkahia, alors directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca. L’enthousiasme qui entoure cette manifestation est également perceptible dans la presse qui y consacre de nombreux articles, car elle offre l’opportunité de « prouver l’existence, la valeur et la réalité d’un art arabe commun ». A travers l’étude et l’analyse des procès verbaux, des discours et des exposés théoriques prononcés par les artistes, les critiques d’art ou encore des hommes politiques, à cette occasion, nous nous proposons de mettre en évidence les thématiques soulevées et les débats suscités lors de ce colloque.
  • 15h30 — Morad Montazami (Tate Modern, Londres)
    Hamed Abdalla : entre les lignes du modernisme, se réinventer
    En peinture, on se définit aussi par ses prises de position à l’écrit, voire même par sa bibliothèque. Celle de Hamed Abdalla (1917-1985), peintre égyptien et cosmopolite, est à ce titre exemplaire : par son simple contenu, son périmètre de savoir, mais aussi son paratexte (ses annotations, ses photocopies, ses documents agrafés, ses correspondances consignées…). Se manifeste en définitive le texte « Abdalla », à travers le corps même du peintre, s’illustrant de par ses écrits et ses lectures, telles des constellations de savoirs anachroniques et digressives : la bibliothèque-archive de Hamed Abdalla traverse et combine les avant-gardes européennes (mais aussi les écrits de Herbert Read ou Roger Fry qui y tiennent un rôle tout particulier), l’art moderne des pays arabes ou méditerranéens, l’histoire des Indépendances postcoloniales… l’artiste (écrivain-lecteur) tissant par conséquent ses propres réseaux esthétiques, ses propres généalogies transculturelles ; générant des parentés formelles de l’Antiquité au modernisme. Nous proposerons ainsi une lecture de cette bibliothèque d’artiste où certaines prises de position nous semblent exemplaires d’un contexte intellectuel plus large et de structures épistémologiques plus enracinées. Ce faisant nous espérons également toucher au désir qui fut probablement celui d’Abdalla, en tant qu’artiste peintre, de se réinventer, entre les lignes du modernisme.
  • 16h — Entretien : Latifa Toujani (artiste plasticienne, Maroc) – Monia Abdallah (UQÀM, Montréal)
  • 17h — Débat

Jeudi 5 novembre

Ecrits et paroles d’artistes. Circulations

  • 10h — Perin Emel Yavuz (ARVIMM, Paris)
    Le(s) tournant(s) de l’art stambouliote, importation ou appropriation du modèle européo-américain ? Lecture des écrits du STT
    En 1978 est fondé à Istanbul le Sanat Tanımı Topluluğu (The Art Definition Group) par l’artiste Sükrü Aysan. De retour de France où il a suivi un cycle d’études à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, l’artiste entend par le biais de ce groupe introduire sur la scène turque les pratiques artistiques issues du tournant de l’art qui anime les scènes européennes et américaines. L’espace de réflexion théorique sur la nature de l’art ainsi ouvert s’accompagne d’une production d’écrits et de publications destinés à introduire les fondements de ce nouvel art en Turquie. Riches en références occidentales retraçant aussi bien la vivacité des bouleversements artistiques en Occident que l’histoire de l’art qui y a conduit, ces publications suscitent de nombreuses questions concernant la construction des histoires de l’art dites « excentrées ». S’agit-il d’un simple transfert des modèles de l’avant-garde occidentale ? Ou plutôt, le recours aux modèles viendrait-il soutenir une évolution de l’art propre à la scène turque ?
  • 10h30 — Mohieddine Hadhri (Université de La Manouba, Tunis)
    Les Journées Cinématographiques de Carthage : une plateforme de promotion culturelle du Sud à l’époque de la Guerre froide (1966-1989)
    Les Journées cinématographiques de Carthage, créées en 1966 en Tunisie, ont été au cours de la Guerre froide et de la décolonisation l’un des principaux rendez-vous biannuels du genre en Afrique et dans le Monde arabe. Cette présentation se propose de retracer l’histoire des Journées cinématographiques de Carthage afin de mieux comprendre la singularité d’un festival panarabe et panafricain qui fut un lieu de convergence et d’échanges cinématographiques et artistiques et l’une des plateformes de dialogue culturels Nord/Sud mais aussi Est-Ouest. En particulier, il s’agit de se pencher, à travers quelques écrits, déclarations et citations, sur le rôle joué par de grands artistes et acteurs arabes et africains ayant fréquenté le festival de Carthage dans les compétitions idéologiques et politiques de la Guerre froide et de la décolonisation : le Tunisien Tahar Chériaa, fondateur du JCC, Omar Sharif, l’icône du cinéma arabe et international, Youssef Chahine, le grand réalisateur égyptien, Lakhdar Hamina, le pionnier du cinéma algérien, Ousmane Sembene, le premier cinéaste africain, et bien d’autres figures artistiques en provenance de l’Europe de l’Est, de l’Inde et de l’Amérique Latine.
  • 11h — Christa-Maria Lerm Hayes (University of Amsterdam)
    Avoiding Texts and Statements : Art in Eastern European Peripheries During the Cold War and Its Mediation
  • This paper will propose that (oppositional) artists in the Eastern Block seeking to avoid incriminating evidence of their activities, chose to avoid, critique or subvert (what could be written in) texts and statements. Instead, their means of production and distribution for their practice became the (seemingly) safer performances to circles of friends and living room exhibitions / events. Such meetings brought the opportunity clandestinely to share, not least texts and statements (e.g. from Western artistic centres). For many deliberately visual and often ephemeral works, friends functioned as the only immediate audience and only bearers of the works’ legacies. In Western contexts, many of these works appeared too subtle and hermetic, too unspectacular. To mediate such work to the spectacle-saturated West was not an easy task. Richard Demarco occupied a key position in exchanges of artists and works and in the opportunities for artists from e.g. the Polish performance avant-garde and the Foksal gallery (Warsaw) to reach Western audiences. Demarco, therefore, brought peripheral artists together with Western peripheral audiences (mostly other artists) who showed similar sensibilities. My examples will be, among others, KwieKulik, Tamás Szentjóby and Pavel Büchler.
  • 11h30 — Débat
  • 12h-14h — Déjeuner

Ecrits et paroles d’artistes. Archives

  • 14h — Kristine Khouri et Rasha Salti (History of Arab Modernities in the Visual Arts Study Group, Beyrouth)
    In the Labyrinths of Exhibition Histories : The International Art Exhibition for Palestine, Beirut 1978
    Exhibitions histories conjure the political, social, cultural, economic and of course artistic realms in which they were produced. The International Art Exhibition for Palestine, organized by the Palestine Liberation Organization’s (PLO) Plastic Arts Section of the Office of Unified Information, open from March 21, 1978 for about a month, at the Beirut Arab University. Comprised of some two hundred artworks donated by artists hailing from thirty countries, it offers thinking about exhibition-making practices beyond traditional art institutions. As the exhibition’s archival and documentary traces have been almost entirely lost, retracing its history surfaces the history of another, rarely explored versant in the art world, namely of artists who formed collectives, associations, exhibitions, salons and museums in solidarity with political causes. After close to five years, the research was presented in the form of an exhibition, titled Past Disquiet : Narratives and Ghosts from The International Art Exhibition for Palestine, 1978 proposing a new form of a speculative writing of exhibition and art history.
  • 15h — Vali Mahlouji (Archaeology of the Final Decade, Londres)
    An Archaeological Guide for the Deployment of an Archive
    Archaeology of the Final Decade is an ongoing curatorial project, which has, over the last five years, identified, investigated and re-circulated cultural materials that have otherwise remained obscure, underrepresented, endangered or destroyed. Reclaiming, retracing and reintegrating into cultural memory constitutes an act of intra-cultural assimilation : to withdraw the object from the hubbub, reintroduce it into the public domain and reincorporate it into cultural discourse as an act of healthy historical reconciliation. The process activates the potentiality of the substance infrastructures stored within the laden objects. Archaeology, here, does not imply merely a vertical excavation into the origin of things, but it equally refers to an extensive horizontal genealogical investigation (in the Foucauldian sense) – relating laterally across interconnected realities, ranging from the geographic, ethnographic, linguistic to the aesthetic, socio-political, spiritual etc. The methodology analyses the condition and discourse (context) around the emergence of the object. The displacement of the archive through time and space and its revitalisation in a new context is furthermore utilised to potentially liberate a re-articulation of discourse. Destablisation of the proselitising resolution enforced upon sites of cultural censorship, contestation or trauma facilitates a multiplicity of narratives and the generation of systems of statements. Confronting the controversial Festival of Arts, Shiraz-Persepolis and Kaveh Golestan’s seminal photographic series Prostitute as contrapuntal historical objects, the research poses a wider question about the long-term effects associated with systemic amputations inflicted on cultural memory.
  • 15h30 — Maud Houssais (L’appartement 22, Rabat)
    L’espace de documentation de L’appartement 22
    L’appartement 22 est un lieu indépendant pour l’art, fondé à Rabat en 2002 par Abdellah Karroum à la suite d’une série de projets, de rencontres, d’expéditions et de productions artistiques. Ses activités, depuis sa création en 2002, sont liées à un intérêt profond pour l’écriture de l’art, la sauvegarde des paroles et du discours des artistes sur leurs pratiques artistiques mais sont également le témoin actif d’une archive orale et contemporaine à créer et à inventer. L’ouverture en 2011 d’un espace de documentation et d’archives ouvert au public se situe donc dans ce double rapport entre un intérêt pour la sauvegarde d’une écriture et d’un discours sur l’art, et les activités intrinsèques du lieu : expositions, rencontres, programme des Expéditions du Bout du Monde, résidences de recherche et de production, séminaires et ateliers, ainsi que la R22, la radio de L’appartement 22. Par un retour sur trois programmes emblématiques : les Expéditions du Bout du Monde, la radio de L’appartement 22 et l’espace de documentation et son programme de rencontres autour de l’archive, nous verrons comment L’appartement 22 s’est positionné en tant que réceptacle d’archives orales et écrites, mais également en tant que créateur et penseur d’une parole artistique libre, engagée et contemporaine.
  • 16h — Magda Predescu (Musée national d’Art contemporain, Bucarest)
    La revue électronique docu.magazin
    Le Département Archives et Mémoire digitale du Musée national d’Art contemporain, à Bucarest, développe une importante activité de sélection et de traitement des documents pour des bases de données. Comme l’activité de recherche de ce département (contextualisation, interprétation des informations) et les documents d’archive (catalogues d’exposition, monographies, revues, textes d’artistes etc.) étaient assez peu connus, même dans les milieux spécialisés, et que les chercheurs trouvaient des opportunités pour leur activité dans les programmes de l’université des Beaux-Arts ou dans les pages des revues éditées par l’Union des Artistes plasticiens ou par l’Institut d’Histoire de l’Art de l’Académie, le projet d’une publication interne qui valorise les documents d’archive a suscité assez d’intérêt pour recevoir un financement de l’Etat. C’est ainsi qu’en 2015 est apparue la revue électronique docu.magazin qui propose des articles de synthèse, des interviews avec les acteurs de la scène de l’art contemporain, des articles qui décrivent l’activité du Département et, bien sûr, des documents d’archive.
  • 16h30 — Débat
  • 17h — Conclusion : Monia Abdallah et Sessions 1 & 2

Présentation des intervenants

  • Monia Abdallah est professeure d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Ses différents champs de recherche portent sur l’histoire de l’art moderne et contemporain du Moyen-Orient ainsi que sur les discours sur l’Art et l’Islam.
  • Clare Davies received a PhD from the Institute of Fine Arts, New York University in 2014 for a dissertation entitled « Modern Egyptian Art : Site, Commodity, Archive, 1891-1948 ». She has recently joined the Metropolitan Museum of Art, New York, as Assistant Curator, Modern and Contemporary Art, Middle East, North Africa, and Turkey.
  • Catherine Fraixe est professeure d’histoire de l’art à l’ENSA Bourges et chercheuse associée au CEHTA-EHESS. Elle a co-dirigé avec Lucia Piccioni et Christophe Poupault Vers une Europe latine. Acteurs et enjeux des échanges culturels entre la France et l’Italie fasciste (2014) et développe actuellement un site sur la circulation des textes d’artistes dans la perspective d’une histoire connectée.
  • Maud Houssais est chargée de projets à L’appartement 22 et chercheuse indépendante.
  • Fanny Gillet est doctorante à l’Institut des mondes africains (IMAf) de l’EHESS et ses travaux portent sur les relations entre art et politique dans l’Algérie post-indépendante (1962-2012). Bénéficiaire de la bourse « Recherches et mondialisation » du Centre Georges Pompidou en 2011, elle a été chargée de recherche pour le Maghreb. Elle est membre fondateur du groupe de recherches sur les arts visuels des mondes musulmans (ARVIMM).
  • Mohieddine Hadhri, PhD (Tunisie) est professeur d’histoire des relations internationales à l’Université de Tunis-Manouba. Consultant international à l’UNESCO, il est l’auteur de nombreuses publications sur le Maghreb, la Méditerranée et le Monde arabe. Il a notamment récemment publié : « US Foreign Policy towards North Africa during the Cold War : from Eisenhower to Kennedy (1953-1963) », Journal of the Middle East and Africa, vol. 5, n° 2, 2014.
  • Kristine Khouri is an independent researcher and writer. Khouri’s research interests focus on the history of arts circulation and infrastructure in the Arab world. She lives and works in Beirut. Rasha Salti is a writer, researcher, curator and an international programmer for the Toronto International Film Festival. She lives in Beirut. Together, Khouri and Salti are co-founders of the History of Arab Modernities in the Visual Arts Study Group, a research platform focused around the social history of art in the Arab world. Their current work is focused on the history of the International Art Exhibition in Solidarity with Palestine. This research was transformed into an exhibition, Past Disquiet : Narratives and Ghosts of the International Art Exhibition for Palestine, 1978, which opened at the Museu d’Art Contemporani de Barcelona (MACBA) in 2015.
  • Christa-Maria Lerm Hayes is Professor and Chair of Modern and Contemporary Art History at the University of Amsterdam. Her research, in writing and curated exhibitions, focuses on visual legacies of (Irish) writers, also considering social practices, performance, the historiography of art and curatorial practices (particularly literary art exhibitions).
  • Vali Mahlouji is a curator, writer and advisor to the British Museum. He is founder of the research and curatorial platform Archaeology of the Final Decade, which investigates, conserves and recirculates into cultural memory areas of art and culture that have remained obscure, under-exposed, over-looked or in some cases destroyed. Mahlouji’s recent curatorial work includes exhibitions at FOAM (Amsterdam), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, MAXXI National Museum of XXI Century Arts, Whitechapel Gallery and Photo London.
  • Morad Montazami est historien de l’art et commissaire-chercheur pour le Moyen-Orient et le Maghreb à la Tate Modern (soutenu par Iran Heritage Foundation). Il est par ailleurs rédacteur en chef de la revue Zamân et a été co-commissaire de l’exposition Unedited History : Iran 1960-2014 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et au MAXXI (Rome) entre 2014 et 2015.
  • Alia Nakhli est maître-assistante en histoire de l’art à l’Ecole supérieure des sciences et technologies du design, Université de la Manouba (Tunis). Elle a récemment publié « Les grandes messes panarabes : festivals et biennales d’art arabe dans les années 1970 », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [en ligne], Etudes libres inédites, mis en ligne le 23 mai 2014, à paraître en décembre 2015.
  • Magda Predescu est chercheur au Département Archives et Mémoire digitale du Musée national d’Art contemporain, à Bucarest, membre de l’AICA International et doctorante à l’université des Beaux-Arts de Bucarest. En 2015, elle a coordonné le projet de revue électronique docu.magazin.
  • Latifa Toujani est artiste plasticienne et muséologue. Féministe activiste, elle est l’une des premières Marocaines à plaider la cause des femmes sur le plan national et international. Artiste activiste, elle fait partie des membres fondateurs de l’Association marocaine des Artistes plasticiens (A.M.A.P) et de l’Organisation marocaine des Droits de l’Homme (O.M.D.H.) ainsi que des artistes qui ont initié le statut de l’artiste au Maroc. Elle expose dans le monde entier depuis 1973.
  • Yang Wang in an art historian of modern and contemporary Chinese art with a focus on the Maoist period. She is the ASIANetwork-Luce Foundation Postdoctoral Fellow in Asian Art History at Luther College (Iowa, USA) this year.
  • Nadia Yaqub (PhD, Near Eastern Studies, University of California, Berkeley) is associate professor of Arabic language and culture at the University of North Carolina at Chapel Hill. She is the author of Pens, Swords and the Springs of Art : The Oral Poetry Dueling of Palestinian Weddings in the Galilee (Brill, 2007) and numerous articles and book chapters about Arab cinema, literature, and art.
  • Docteure de l’EHESS en Arts : histoire et théorie, Perin Emel Yavuz a soutenu une thèse sur le Narrative art sous la direction de Jean-Marie Schaeffer. Spécialiste du tournant de l’art des années 1960-1970 en Europe et aux Etats-Unis, elle s’attache aujourd’hui à déceler de tels tournants dans les aires non-occidentales, à commencer par le cas de la Turquie. Elle est membre fondateur de l’ARVIMM.
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