Marinette Cueco
Ses créations végétales, se déployant dans les quatre salles de la grande nef du musée et son cabinet d’arts graphiques, offrent un parcours thématique au travers des grandes séries d’œuvres développées par l’artiste, entre 1991 et 2022, et proposent de (re)découvrir une œuvre qui résonne avec la fragilité actuelle de notre monde.
L’artiste, née à Argentat (Corrèze) en 1934, pratique dans les années 1960 le tissage et la tapisserie, participant au mouvement de réhabilitation de ces techniques. À partir des années 1970, elle développe un travail sculptural dont les matériaux principaux sont issus de la nature, qu’ils soient végétaux ou minéraux, herbiers décoratifs, entrelacs de plantes graphiques ou pierres habillées de joncs. Pour cette exposition à Issoudun, Marinette Cueco crée une œuvre unique intitulée Pelotes et Débris.
Un rapport intime à la nature
Son œuvre, éloignée d’une esthétique conquérante des espaces sauvages, s’inscrit dans une culture où le rapport à la nature s’envisage d’abord comme une forme de collaboration. Se refusant à l’achat de matériaux, Marinette Cueco aime les cueillettes méthodiques dans le jardin. Dépendante des saisons, elle compose avec des gestes délibérément simples, scrute la nature pour mieux la mettre en forme, noue, lie, entrelace, festonne. Elle fait de la nature le lieu et le matériau de ses interventions.
Rencontre : samedi 1er octobre à 15h
En présence de Marinette Cueco et Évelyne Artaud, commissaire de l’exposition.