Heather Beardsley

Biographie
Heather Beardsley vit et travaille aux États-Unis (Virginia Beach). Elle a obtenu un MFA en Fiber and Material Studies de la School of the Art Institute of Chicago en 2015, et un BA en Studio Art de l’Université de Virginie en 2009. Après avoir obtenu son diplôme, Beardsley a reçu une bourse Fulbright pour Installation Art à Vienne, en Autriche, et en 2016, elle a reçu une bourse BS Projects à Braunschweig, en Allemagne. Elle a obtenu des résidences au BARTR à Budapest, au KulturKontakt à Vienne, au Shangyuan Art Museum à Pékin, à IZOLYATSIA à Kiev, en Ukraine, et au Sirius Arts Center en Irlande.

Démarche
« Ma pratique se situe entre art et science, à la fois en imitant la façon dont les scientifiques travaillent, et l’emprunt d’un langage visuel avec lequel la recherche scientifique communique avec un public non expert. J’utilise des méthodes de zoologistes pour créer des descriptions et des illustrations assez convaincantes pour mes créations.
Parfois, j’ai fait cela pour remettre en cause l’autorité que ces représentations donnent sans poser de question, d’autres fois dans une tentative d’emprunter à cette autorité pour valider mon propre travail. Je le fais en jouant avec les conventions d’affichages scientifiques, en imitant le style des visualisations de haute technologie comme les spectrographes et l’impression 3D à travers des supports d’artisanat low-tech comme la pâte à modeler, les cyanotypes et la broderie.

J’ai également commencé à aborder certains problèmes environnementaux dans mon travail, en particulier le changement climatique et la pollution plastique. Je travaille pour représenter ces idées à travers du matériel et processus en plus de mes visuels, pour renforcer le concept et les empêcher de se sentir trop littéraux ou didactiques. »

Projet de résidence
Mon projet à La Box abordera le changement climatique, la pollution environnementale et la conservation écologique en dépeignant une vision des paysages futurs très différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Pour ce faire, je réaliserai des dioramas en injectant des plantes et des formations géologiques à base d’argile séchée à l’air dans des espaces architecturaux. Ces pièces intégreront des éléments de l’architecture emblématique et des jardins historiques de Bourges.
Le but de ces pièces est de susciter une réelle réflexion sur des questions plus sérieuses. Pourtant, contrairement à de nombreux travaux abordant ce grave problème, ces pièces sont optimistes, suggérant l’espoir d’un monde dans lequel un plus grand équilibre entre le monde construit et naturel a été restauré.