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Résident Box

Février > Juillet 2022

Résidences Box 2021-2022

"Rita, the patroness of impossible causes, fragments d'un port négrier." Photographie 35mm, scan. Archive from the artist, 2022.
© Rita, the patroness of impossible causes, fragments d’un port négrier. Photographie 35mm, scan. Archive from the artist, 2022.

Né à Yauhquemehcan ( Mexique) en 1990,  Vir Andres Hera vit et travaille en France. Artiste vidéaste et chercheur, il est diplômé du Mo.Co. – Montpellier Contemporain (2015) et du Fresnoy studio national des arts contemporains (2020). Il a été membre artiste de la Casa de Velázquez à Madrid (2015-2016). Il est enseignant à l’ESAAA – école supérieure d’art
 Annecy-Alpes. En 2019, il rejoint le comité éditorial de Qalqalah-قلقلة. Son travail a été récemment présenté à : La Gaîté Lyrique, Paris (2022); Art-by-Translation, Lisbonne-Cergy (2022); Dare-Dare, Montréal (2021); MUCEM, Marseille (2021); Institut Français, Rome (2021); FRAC Occitanie, Montpellier (2020); La Kunsthalle, Mulhouse (2020).

 

Démarche
La pratique de Vir Andres Hera est pluridisciplinaire, son imaginaire se situé à l’interstice de l’expérimentation sonore et vidéo, cherchant à réfléchir autour de pratiques filmiques, d’oralité et de littérature. Dans son travail, toutes les réalités des langues se mélangent : aztèque, fon, arabe, créole, otomi et d’autres langues secrètes. Cette pratique s’enchevêtre avec une idée globale de l’écriture : le récit est central dans ses œuvres, souvent parsemées d’histoires et d’anecdotes étranges, de littérature et de récits lointains, de mythes religieux et de figures oniriques, de paysages sacrés. Il jette un coup d’œil sur l’histoire coloniale au travers de la langue et sur sa matérialisation et son opacité. A travers ses films, installations et textes, Il disloque le signifiant, atrophiant les similitudes, générant des interstices.

Projet de résidence

À partir de l’imaginaire du XVe siècle de la ville Bourges, Vir Andres Hera part à la recherche des fragments d’histoire, des fantômes linguistiques, des bribes iconographiques et des matériaux géologiques. Il questionnera cette mémoire historico-politique en l’utilisant comme matériau pour donner vie à de nouveaux imaginaires. Le résultat sera une installation produite au sein de l’ENSA, composée de vidéos, de moulages d’objets, d’artefacts, de pièces sonores et d’une édition papier. Il cherchera à developper des partenariats avec le Palais Jacques Cœur, ainsi qu’avec l’INSA Centre-Val de Loire afin d’y réaliser des recherches, des images et une présentation du travail et de la recherche sur place.