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à l’Atelier Martel

Du 19 juin au 20 septembre 2024

L’exposition a lieu dans le cadre de la sortie de l’ouvrage Dérive parisienne qui annonce la naissance d’une collection, dévolue à la présentation du travail des artistes avec lesquel·les Atelier Martel a le plaisir de travailler au quotidien, à l’occasion de fructueuses, et souvent inattendues, collaborations art-architecture.

Laure Tixier, Ornemental Plants, 2015, ensemble de 2 sculptures non séparables, faïence émaillée 28 x 40 cm – Vue de l’Atelier Martel 2024

L’Atelier Martel invite les deux artistes à investir son espace de travail.

La conception de l’architecture à Atelier Martel passe par l’association avec des artistes plasticien·nes, qui sont directement intégré·es à l’organigramme des équipes des projets, afin de proposer une vision de la construction véritablement inclusive des arts contemporains.

Vernissage mercredi 19 juin 2024 avec une archi-lecture par Frank Smith

Les liens artistiques entre Laure Tixier et Julien Serve sont nombreux – ils s’intéressent tous deux à l’architecture et au dessin – et pendant l’été 2024 l’Atelier Martel réunit les deux artistes avec la complicité de leur galeriste, Barbara Polla.

La conception de l’architecture à Atelier Martel passe par l’association avec des artistes plasticien·nes, qui sont directement intégré·s à l’organigramme des équipes des projets, afin proposer une vision de la construction véritablement inclusive des arts contemporains.
Pour Julien Serve, le dessin, lié à l’architecture est une errance constructive. Elle l’amène à des dérives urbaines d’une part – Dérive parisienne est d’ailleurs le titre de son récent ouvrage, publié grâce à l’Atelier Martel – et à se déposséder de son dessin de l’autre, puisqu’il devient bâtiment et donc, par nature même, partagé. Mais qu’à cela ne tienne : à l’atelier Martel, Julien Serve se réapproprie les constructions où se cèlent désormais ses œuvres, en les peignant sur les vitres de l’atelier.
Depuis l’enfance, Laure Tixier s’intéresse à l’habitat, avec en toile de fond ces questions : l’habitat, protection ou menace ? Les « grands ensembles » que l’artiste dessine tels des ruches dorées d’où coule le miel, abritent-ils des ouvriers ou des abeilles ouvrières ? Les cheminées des centrales nucléaires, telles des vases oubliés, avec leurs volutes blanches de vapeur d’eau, sont-elles des œuvres de rêve ou de destruction ? Laure Tixier nous interroge avec délicatesse et beauté et nous laisse le soin de répondre.

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