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Mode d'emploi et Le pays oĂč le ciel est toujours bleu expose Pauline Toyer

Du 9 octobre au 5 novembre 2024

dans le cadre du Festival AR(t]CHIPEL dont le commissariat est assuré par Anne-Laure Chamboissier

“Bread dance” est une installation qui tĂ©lescope l’univers du terrarium Ă  celui du jeu et de la borne d’arcade.

Ces deux situations offrent le spectacle d’une curiositĂ© contenue derriĂšre la vitre qui nous en sĂ©pare. Clin d’Ɠil au dispositif de La borne du POCTB, Bread dance joue avec l’idĂ©e de contenir. L’acte de contenir installe une mise Ă  distance entre l’objet du regard et l’observateur.ice, venant en mĂȘme temps crĂ©er un dĂ©sir pour ce qui lui est rendu inaccessible. Ici, cette scĂšne de miroir laisse voir une forme serpentine cherchant Ă  Ă©viter la griffe qui veut l’attraper.

La borne est une micro-architecture itinĂ©rante en rĂ©gion Centre – Val de Loire. Elle a pour ambition de mettre en contact le grand public avec l’art contemporain : de multiplier les rencontres, de surprendre le passant et d’offrir un large questionnement. Pour les artistes invitĂ©s, c’est un lieu d’expression qu’ils peuvent investir. Le public accĂšde aux Ɠuvres par une dĂ©marche naturelle et commune Ă  chacun d’entre nous : le lĂšche-vitrine. InstallĂ©e pour une durĂ©e de deux mois, la borne prĂ©sente successivement deux artistes. La borne est une action transversale conçue par le collectif d’artistes Le pays oĂč le ciel est toujours bleu.

Pauline Toyer
Née en 1987 et diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Bourges, Pauline Toyer vit et travaille à Cormeray (Loir-et-Cher). Artiste plasticienne, elle a participé à plusieurs expositions personnelles et collectives, notamment au Deuxième bureau à Bordeaux (2016), aux Ateliers Canard (Centre Val-de-Loire, 2019), et dernièrement à la Z.A.N. Gallery à Nantes (2021).
Les moyens de faire de l’art ainsi que le processus de l’Ɠuvre, occupe une part fondamentale de la dĂ©marche de Pauline Toyer. L’expression principale en est la sculpture. EnvisagĂ©e comme un mode d’occupation de l’espace, elle propose des circulations et des points de vue. Le corps s’engage dans cet espace, qu’il soit un lieu d’exposition ou un endroit plus informel.
La photographie, l’architecture et le paysage nourrissent le rapport de l’artiste Ă  la sculpture. Les formes plastiques de Pauline Toyer Ă©voluent dans des Ă©chelles multiples et Ă  travers diffĂ©rentes temporalitĂ©s. Ces rĂ©seaux de sens activent une narration spĂ©cifique construite par l’observateur et dont le parcours est conçu par l’artiste. Pauline Toyer use de dispositifs optiques ou de principes architecturaux pour composer notre regard. Le trou est un motif rĂ©current, et plus prĂ©cisĂ©ment l’Ɠil, organe sensoriel signalant le voir et l’ĂȘtre vue.
À travers ces multiples procĂ©dĂ©s, l’artiste essaie de dĂ©passer l’imaginaire normatif qui tente de s’imposer dans une culture capitaliste mondialisĂ©e. Et si dans l’art, les modes de production sont proches de ceux de l’industrie, voire concomitants, la responsabilitĂ© de Pauline Toyer en tant qu’artiste est de questionner ses outils, les techniques qu’elle emploie ainsi que son Ă©chelle de production.
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