De Lucien Pénat, premier grand prix de Rome en gravure en 1902 à Katia Kameli, de nombreux.ses ancien.ne.s élèves de l’école sont présent.e.s sur les scènes française et internationales de l’art contemporain. Quelques noms pour vous inviter à découvrir l’œuvre et suivre l’actualité de nos alumni, Saâdane Afif, Taysir Batniji, Valérie Belin, Tiphaine Calmettes, Sammy Engrammer, Florent Lamouroux, Rainier Lericolais, Josèfa Ntjam, Vincent Madame, Mathieu Mercier, Paul Pouvreau…
Focus sur Katia Kameli
Artiste et réalisatrice franco-algérienne, elle se considère comme une «traductrice». Déconstruisant la relation binaire et parfois hiérarchique entre la notion d’original et de copie, la réécriture des récits dans son travail met en lumière une histoire, globale, faite de frontières poreuses et d’influences réciproques afin d’ouvrir une voie réflexive et génératrice d’un regard critique sur le monde.
Focus sur Valérie Belin
Tout d’abord influencée par différents courants minimalistes et conceptuels, Valérie Belin s’est intéressée au medium photographique, qui est à la fois le sujet de son œuvre et son moyen de réflexion et de création. La lumière, la matière et le «corps» des choses et des êtres en général, ainsi que et leurs transformations et représentations, constituent le terrain de ses expérimentations et l’univers de son propos artistique. Le travail se manifeste sous la forme de séries photographiques, chacune étant réalisée dans le cadre d’un projet.
Focus sur Tiphaine Calmettes
À travers sa pratique de la sculpture, de l’installation, et de formes performatives sous forme de repas, Tiphaine Calmettes s’intéresse au rapport que nous entretenons avec notre environnement, à la manière dont nos modes d’être au monde peuvent être repensés en ravivant des pratiques et des savoir-faire oubliés. Elle convoque notamment des récits, mythologies et pratiques collectives, ancestraux.
Focus sur Shu-Jung CHAO
Depuis plusieurs années, Shu-Jung CHAO développe un travail personnel important sur le thème de l’exil, du voyage et des «voyages en mémoire». De nombreux voyages lui ont permis de développer ses facultés sensitives, autour de l’identité – flottant, entre plusieurs mondes entre le nomadisme et le profond déracinement qui l’a conditionné.
L’image/sculpture et le son l’ont aidé à garder son empreinte à temps, à réparer chaque moment, souvenirs et situations possibles. Son travail est souvent nourri de dialogues, de murmures, de confessions ou de série de sons. Les mots sont comme un canal pour préserver le temps.